Toute Une Vie

L’engagement de toute une vie

Dès son plus jeune âge, Shri Mataji a montré un grand sens de la responsabilité. Petite fille, elle s’occupait déjà de la gestion de la famille quand ses parents étaient emprisonnés suite à leurs actions pour la lutte de l’indépendance de l’Inde. Adolescente, elle aussi a rejoint le mouvement. Elle se souciait de sa famille, mais ses préoccupations n’étaient pas limitées au cercle familial. Il existe un dicton en Inde disant que pour une personne généreuse, "le monde entier est sa famille".

Le Mahatma Gandhi a reconnu très tôt en elle de grandes capacités spirituelles et de compréhension. Il l’a souvent consultée pour la préparation des prières quotidiennes de son ashram. Ses camarades de classe comptaient sur ses conseils et sur son soutien, et au collège, elle a décidé des jeunes filles à intégrer le mouvement "Quit India". [1] Quand plus tard elle s’est mariée et a fondé un foyer, elle a continue d’avoir un effet simulant sur son entourage.


Une fois ses propres filles mariées et installées, Shri Mataji a pu dédier son temps et son attention au travail spirituel. Elle a développé une méthode unique pour aider les personnes à éveiller leur propre énergie intérieure (du nom de kundalini) aussi bien qu’une technique de méditation leur permettant de bénéficier des bienfaits de cette énergie de façon quotidienne.

Tout au long de sa vie, Shri Mataji s’est retrouvée face à des personnes venant de différents horizons, pays, cultures et situations sociales et elle s’est toujours adressée à eux avec respect. Qu’elle discute de l’état du monde avec des leaders mondiaux, ou bien de problèmes familiaux avec un chauffeur de taxi, Shri Mataji a toujours été sensible à ce qui était essentiel à l’autre et a toujours fait preuve de bienveillance envers chacun.

Shri Mataji in Delhi, ca. 09.02.1983

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ET COMME L’OCÉAN SE BRISE SUR TOUTES LES RIVES ET ALORS LES VAGUES QUI SE CASSENT FORMENT UN CANEVAS, C’EST AINSI QUE JE VOIS MA VIE, COMME UN BEAU MOTIF. ET CE BEL ENTRELACEMENT NE PEUT PAS SE DÉCRIRE EN MOTS. VIENNE, le 7 juin 1988